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Le patrimoine & l'histoire

Quelques Paragraphes d'Histoire

Commune rurale par excellence, Sancoins occupe un site de carrefour aux confins de trois provinces historiques : le  Bourbonnais, le  Nivernais, et le  Berry. Elle est, de tout temps, une cité d’échanges et de passages. Les légions Romaines de la « Guerre des Gaules » la traversent pour rejoindre Decize, une fois Avaricum (Bourges) incendiée.  Jeanne d’Arc suivra le même itinéraire pour aller disputer le val de Loire aux Bourguignons et à leurs alliés anglais au XV ème.

La période 1939-1945,  à Sancoins, est particulièrement  riche en évènements, pour diverses raisons: la proximité de la ligne de démarcation (qui « coupe » en deux le département du Cher), la démobilisation sur place de contingents du I er régiment de France  en 1940, la constitution de groupes de résistance locaux, enfin la position géographique du canton, pour ce qui concerne la fin du conflit. Ainsi, on en  retiendra surtout le démantèlement dramatique, en Octobre 1943, du groupe Duruisseau et l’épisode plus heureux de la  libération de la ville, en septembre 1944, marquée par la mise hors d’état de combattre de milliers de soldats Allemands harcelés par les F.F. I.

Après 1945, la route et l’automobile prennent le pas sur le rail et les voies fluviales: le «tacot» s’arrête définitivement en gare en 1951 et les dernières péniches «Berrichonnes » s’immobilisent définitivement dès 1955. Pendant les périodes qui suivent (Reconstruction  et Trente Glorieuses), Sancoins peine à bien négocier le virage de la reconversion de ses activités, même si, sur la transversale est-ouest (RN 76 axe Lyon —Nantes)  qui traverse l’agglomération,  le trafic ne cesse de prendre de l’ampleur, de sorte qu’une déviation, attendue, est la bienvenue en 1974.

Un peu de culture

Propriété communale, exploité en société d’économie mixte, il devient  très vite premier  marché Européen et atteint sa fréquentation maximale au milieu des années quatre-vingts. Depuis, hélas, cette suprématie a été perdue, les apports ayant beaucoup décliné au rythme de la conjoncture agricole,  subissant de plein fouet les crises successives, économiques et surtout  sanitaires. Le marché doit aussi s’adapter à une réglementation communautaire de plus en plus draconienne et à la concurrence accrue de nouveaux circuits de distribution d’animaux vifs.

Enfin, en dépit d’un certain recul et vieillissement démographiques, on notera que  la vie associative demeure particulièrement riche à Sancoins où l’on recense, en effet, plus d’une quarantaine d’associations dans les domaines variés du sport et des loisirs, de la culture et du patrimoine, de l’action sociale. Elles disposent d’équipements publics de qualité : stades, gymnase, piscine, bibliothèque et salle des fêtes.

Sources et bibliographie : On trouvera tous les éclairages disponibles et approfondis dans les ouvrages suivants :

- in « Histoire et statistique monumentale du département du Cher », volume : La Guerche/Sancoins, M. Buhot de Kersers, réédition Res Universis,  Paris, 1992

- «  Sancoins, mon village », R. Valentin, 2000 ; (chez l’auteur)

- « Places, foires et marchés de Sancoins... », P. Leclerc, 2010 ; (chez l’auteur)

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